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Catégorie : Amisdelaliberte
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Veuillez trouver ci-dessous les 3 vidéos de la conférence  Pour une paix mondiale : La Charte des Nations Unies

1er partie

2eme partie

3eme partie

 

Biographie_des_intervenants

 

Appel à l’issue du colloque sur la Charte de la paix

Nice, le 14 novembre 2025

 

Appeal for the Right to Peace

 

War is the worst evil in international relations. It is prohibited by the United Nations Charter, except in cases of self-defense and national liberation movement.


Armed violence in intra-state conflicts, which are now the most numerous, is due to external interferences, violating national sovereignty, a fundamental principle of international law. It is the “ Empire's will” and the interests of hyper-concentrated transnational corporations, which by combining, occupies the best strategic positions and monopolises raw materials, that are the causes of all conflicts, paralyzing development and depriving social justice of its means.

 

The role of law in the peaceful settlement of disputes is therefore modest, but it is a force to be reckoned with if countries embrace it and mobilize with clarity. If the State of Israel, armed by the United States, may believe it has won the wars in Gaza militarily, it is the Palestinian people who have won the victory of international opinion, which has rarely been so united in denouncing colonialism and its warmongering barbarities!

 

Faced with threats of liquidation of the United Nations (NATO intervention in place of the UN), attempts to expel UNRWA from Gaza and the West Bank, the United States' withdrawal from the WHO, UNESCO, etc.) and systematic violations of international law and humanitarian law, which threaten world peace, IADL calls on lawyers and all citizens, on the occasion of the 80th anniversary of the UN Charter, to step up initiatives in favor of peace, as the non-aligned movement did during the East-West confrontation, contributing to “peaceful coexistence.”

The right to peace and its implementation procedure (Chapter VI, on negotiation, and Chapter VII, Articles 46-47, on the United Nations Military Staff Committee and the interposition of United Nations peacekeeping forces, whose subjects and actors are all the peoples and citizens of the planet (“We, the peoples of the United Nations...”), and not only heads of state and government, encourage the establishment of international democracy that is still to be invented, encourage people to take in hand the international law based on the UN Charter, an ongoing creation and irreplaceable regulation of relations between all states, regardless of their freely chosen regime, and between all peoples (including the last colonies)!

Peacekeeping depends on multiple factors, not just a collective security system. It also depends on social justice and respect for the law, popular sovereignty in each state and national independence based on self-determination, the democratization of foreign policy and disarmament, economic development, and protection of the climate and the living world!

Lawyers of all countries have a responsability to act.

International society, plunged into confusion, is threatened by multiform fracturing and chaotic deregulation that serves only the dominant hegemonic powers and private interests, assisted by radical libertarians and warmongering neo-fascists. Peace, which is an absolute priority, is threatened by competition between great powers and by the upheaval in the world that is looming in the medium term, calling into question and chalenging Western supremacism.

A multipolar society, respectful of all its components and regulated by a strengthened and renewed legal system, is a response that seems appropriate to a harmful and dangerous reality.

It is up to each person to contribute and work towards this, despite the extreme difficulties to be overcome and the indifference cultivated by those in power, as well as the relative ignorance of international events, which are most often obscured or falsified.


“We the peoples of the United Nations, determined to save future generations from the scourge of war....”

Eighty years after, the implementation of this resolution is still a requirement.

Once again, the peoples of the world are called upon to unite and mobilize their forces of peace and progress to avert the process leading to a third world nuclear war, armed with the Charter of the United Nations, an indispensable legal weapon for the peaceful regulation of international relations and the attainment of the right to peace, which is inseparable from the right to life.

 

 

 

Appel pour le Droit à la Paix


La guerre est le pire des maux dans les relations internationales. Elle est interdite par la Charte des Nations Unies, sauf légitime défense et mouvement de libération nationale.

La violence armée dans les conflits intraétatiques, aujourd'hui les plus nombreux, est due aux ingérences extérieures, violant la souveraineté nationale, principe fondamental du droit international. C'est la "volonté d'empire" et les intérêts des firmes transnationales, hyper concentrées, qui en se conjuguant, occupent les meilleures positions stratégiques, et accaparent des matières premières, qui sont les causes de tous les conflits, qui paralysent le développement, et privent de moyens la justice sociale.

La part du droit dans le règlement pacifique des différends est donc modeste, mais il est une force si les pays s'en emparent et se mobilisent avec lucidité. Si l'Etat d'Israël, armé par les Etats Unis, pense avoir gagné militairement les guerres de Gaza, c'est le peuple Palestinien qui remporte la victoire de l'opinion internationale rassemblée comme elle l’a été rarement pour dénoncer le fait colonial et ses barbaries bellicistes !

L'AIJD, face aux menaces de liquidations des Nations Unies (intervention de l'OTAN en lieu et place de l'ONU, tentatives d'expulsion de l'UNRWA de Gaza et de la Cisjordanie, départ des Etats Unies de l'OMS, de l'UNESCO, etc...) et des violations systématiques de la légalité internationale et du droit humanitaire, sources de menaces pour la paix mondiale, appelle les juristes et tous les citoyens, à l'occasion du 80ème anniversaire de la Charte de l'ONU, à multiplier les initiatives en faveur de la Paix, comme a su le faire le mouvement des non alignés durant l'affrontement Est-Ouest, contribuant à la “coexistence pacifique”.

Le droit à la paix et sa procédure de mise en œuvre (Ch. VI, sur la négociation et CH. VII, et ses articles 46-47 sur le comité d'état major et des interpositions des forces des Nations Unies), dont les sujets et les acteurs sont tous les peuples et tous les citoyens de la planète ("Nous, Peuples des Nations Unies…"), et non seulement les chefs d'Etat et de gouvernements, incite à fonder la démocratie internationale à inventer, et à s’emparer du droit international, création continue et régulation irremplaçable des relations entre tous les Etats, quel que soit leur régime librement choisi, et entre tous les peuples (y compris les dernières colonies) !

Le maintien de la paix dépend de multiples facteurs, et pas seulement d'un système de sécurité collective. il dépend aussi mais à la fois de la justice sociale et du respect du droit, de la souveraineté populaire dans chaque Etat et de l'indépendance nationale fondée sur l'autodétermination, de la démocratisation de la politique étrangère et du désarmement, du développement économique et de la protection du climat et du monde vivant !

La responsabilité des juristes de tous les pays est engagée.

La société internationale, plongée dans la confusion, est menacée d’une fracturation multiforme et d'une dérégulation chaotique au seul service des puissances et des intérêts privés dominant, assistés par les libertariens et les néofascistes bellicistes. La Paix qui est une priorité absolue est menacée par la concurrence entre les grands Puissances et par le bouleversement du monde qui se profile à moyen terme mettant en cause le suprémacisme occidentaliste.

Une société multipolaire, et respectueuse de toutes ses composantes, régulée par une légalité renforcée et renouvelée, est une réplique qui semble ajustée à une réalité nocive et dangereuse.

A chacun d'y apporter sa pierre et d'y travailler, malgré les difficultés extrêmes à surmonter, l'indifférence cultivée par les pouvoirs à l'international, et la méconnaissance relative des faits internationaux, le plus souvent occultés ou falsifié


"Nous peuples des NATIONS UNIES, RÉSOLUS
à préserver les générations futures du fléau de la guerre....."

80 ans après, la mise en œuvre de cette résolution est toujours un requis.

Les peuples sont encore une fois appelés à s'unir et à se mobiliser avec leurs forces de paix et de progrès pour écarter le processus conduisant à une  troisième guerre mondiale nucléaire avec en main,  la Chartes des Nations Unies, arme juridique indispensable à la régulation pacifiques des relations internationales et à l'obtention du droit à la paix indissociable du droit à la vie